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ENETARI Aerin, 25 ans

Un feu ardent, un boulet de canon, une véritable explosion.
Tant de comparaisons de ce genre qui semble sonner étonnamment juste lorsque l'on évoque la jeune Aerin.

Issus d'une longue et grande lignée de guerrier, elle est la fille de Idriss Enetari, un des généraux de l'armée du royaume ayant servi et combattu au nom de la couronne depuis de nombreuses années. Ayant donc ainsi derrière lui un long actif, sa force et ses mérites n'ont plus besoin d'être vanté auprès des gens de toutes castes tant son nom eu été associé au victoire de leur royaume. C'est donc dans l'ombre de cet homme qu'Aerin grandit, ainsi que dans une ambiance de combat qui très vite l'amena à s'orienter elle aussi dans ce domaine.

Déjà enfant, elle faisait preuve de cette personnalité impulsive la poussant très souvent agir sans vraiment mesurer l'ampleur de ses actes, cela étant de même pour les paroles qu'elle proférait sans aucune limite. Elle n'a jamais mesuré ses mots, faisant très souvent preuve d'une franchise alarmante qui désespéra plus d'un de ses précepteurs. Il faut dire que pour une enfant de bonne famille, ce genre de comportement n'était pas vraiment bien perçu. Aux yeux de certains, il aurait été préférable qu'elle devienne une femme sage et docile, mais ces espoirs furent rapidement réduit à néant au fur et à mesure qu'Aerin grandissait.
Il faut dire qu'en plus de ses manières souvent peu raffinés et de cet aspect brute et peu féminin qu'elle laisse transparaître, la jeune femme fait preuve d'une susceptibilité aigu. Colérique et ronchonne, elle se vexe pour un rien et la moindre des remarques qu'elle considérera comme déplaisante la fera facilement sortir de ses gonds.

Un autre trait de caractère d'Aerin des plus marquants est son solide sens de la justice. Très souvent, elle tente de résoudre elle même des problèmes dont elle n'a pas la charge mais qu'elle considère comme trop important pour être laisser à d'autres mains ce qui peut être révélateur de sa trop grande confiance en ses capacités.
Ce fameux « sens de la justice » peut être considérer comme relativement restreint lorsqu'on est une personne à l'esprit ouvert et tolérant à toutes les cultures s'offrant à lui. Sauf que n'oublions pas qu'elle a grandit dans un pays et dans une famille qui depuis toujours s'est battu contre ces personnes que l'on qualifie de « sauvages » afin de les « civiliser », et quoi de plus normal pourrait-on dire qu'elle suive et acquiesce même cette vision du monde.

Mais dirigeons-nous plutôt de nouveau vers le passé de la jeune femme là où nous l'avons laissé tout à l'heure.
L'enfance d'Aerin se déroula de la façon suivante : la majorité du temps, son père était absent de la demeure familiale, étant en campagne au service de la couronne ou en voyage dans le pays et autres contrées voisines ou lointaines, ainsi grandit-elle entre l'amour d'une mère à la santé fragile et les remontrances de précepteurs beaucoup trop présents à son goût.

A l'âge de six ans, Aerin commença à éprouver une attirance pour l'art de l'épée.
Sûrement cela était-il dû au fait qu'elle vivait dans une ambiance guerrière régnant dans toute la demeure, que ce soit entre les visites de nombreux représentants de l'armée, les peintures de ses ancêtres et de scènes de batailles épiques ainsi que des lieux d'entraînement et des nombreuses expositions d'armes très souvent exposés à ses yeux enfantins. Quoiqu'il en soit, tout cela réuni attisèrent l’intérêt de la jeune fille pour cette discipline.

C'est sous la tutelle d'un ami de longue date de son père, le maître Alaric que ses premiers pas en matière de combat commencèrent. Son paternel ne prenant pas le nouvel hobbit de sa fille au sérieux, il demanda simplement à son ami de l'occuper l'espace de quelques jours le temps qu'elle se lasse. Il se trouvait qu'Alaric formait depuis maintenant plusieurs années les jeunes soldats et prendre une élève de plus ne lui posait aucun problème.
Ainsi commencèrent leurs petits « entraînements clandestins » comme elle s'amusait plus jeune à les appeler et qui furent loin de se terminer aussi rapidement que le pensait son père.

Les années passèrent et Aerin était devenue une fière et vaillante combattante.
Sous les recommandations d'Alaric et l'insistance de sa fille, son père accepta qu'elle les accompagne sur ce nouveau territoire récemment coloniser. Cela ne manqua pas de ravir la jeune femme qui prend désormais très au sérieux son départ dans cette nouvelle contrée, bien que ce soit qu'en tant que la fille d'un général et non en tant que soldat au service de la couronne.



 

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